Rotor Jambreks One-Man Band

Faut-il encore présenter Rotor Jambreks ? Oui, évidemment. Il n’a que 1130 likes sur Facebook.
Et aucune présence sur Snap. Alors essayons.

Depuis 2006, cet homme-orchestre rock écume les scènes de France avec l’idée de marier mélodie et énergie dans le cadre spartiate de l’exercice solitaire multi-instrumenté. Bricolage et débrouillardise au service de la transpiration, avec des lunettes noires. Plusieurs centaines de concerts, dont une dizaine au Québec, un passage aux Vieilles Charrues, un autre aux Transmusicales, ou encore la Fête du Bruit à Landerneau en 2016.

Issu du Tennessee Breton, où il a appris le blues dans les champs de colza, il tente depuis le départ d’élargir sa palette en explorant des teintes plus pop ou plus soul, en esquissant des figures plus libres.

Au-delà de ses deux albums — le dernier en date, « The Threat », est sorti fin 2016 — Rotor Jambreks explique en parallèle l’histoire du rock’n’roll et de la soul aux jeunes et aux moins jeunes dans le cadre de concerts-conférences. Il mène des ateliers. Enregistre et mixe. Produit des créations sonores. Bref, il s’occupe.

Il est actuellement en congé paternité en vue de renaître en homme-orchestre augmenté. Ou pour mettre sur place un transhumanisme orchestré. Mais toujours transpirant.