DERIVES 

Indie Pop 

Quentin et Justine n’ont pas eu besoin de se rencontrer : la famille a cet avantage. Frère et sœur, ils ont baigné dans une ambiance folk-rock des années 70, entre Neil Young, Supertramp et Dick Annegarn.

Ils se décident, à l’orée de l’âge adulte, à jouer de la musique ensemble pour cultiver, à leur façon, ce qui les a fait vibrer pendant des années. Quentin à la guitare, Justine à la basse, ils se partagent le chant et l’écriture. En français, puisque c’est de là qu’ils trouvent leur poésie. Ils sont lunaires et c’est grâce à la frappe flamboyante de Tangi, batteur et choriste, qu’ils s’ancrent à nouveau dans la terre. Guego, chimiste de la musique et dernier arrivé, se joint à eux pour apporter ses sons de guitares atmosphériques.

Dérives déborde de sensibilité. C’est de cette matière brûlante qu’est nourrit leur créativité. Le groupe absorbe les émotions qui le submergent pour l’offrir au public, de manière brute et sincère. Dans leur musique, il y a de la tendresse et de la douceur, de la noirceur et de la douleur. Les 4 musiciens laissent tant venir à eux les vagues à l’âme, teintées de mélancolie et de vieilles histoires que les vagues d’été, apaisantes et légères.

Les voix se mêlent, inspirées par Fleet Foxes et Bon Iver, les textes tranchent, à la manière de Feu ! Chatterton et Bashung. La partie instrumentale, aux influences de Jeff Buckley et Big Thief, accompagnent le mouvement. Comment définir leur style ? Du folk ? De la pop-rock ? De la chanson française ?

Eux appellent ça de l’indie-pop brestoise. Ils affirment leur attachement à l’ouest, à ses lumières océanes et son béton portuaire. À sa nature sauvage aussi car à elle seule, elle leur permet de préserver un lien organique et viscéral à leur musique.